Ses amies avec lesquelles elle vivait en collocation lui reprochaient son comportement à vouloir toujours se mêler des problèmes des autres. Elle était au courant de tout ce qui se passait dans la communauté africaine de Casablanca. Et comme tout excès nuit, son kpakpato devenait de plus en plus insupportable au point son départ de l’appartement était l’unique solution.

A Oulfa, un quartier de Casablanca, une Ivoirienne a été priée d’abandonner la chambre qu’elle partageait avec deux autres compatriotes. Les deux compatriotes et le reste de l’appartement en avaient marre de son kongossa. La fille qui vient d’Abobo, un quartier populaire d’Abidjan venait d’annoncer à sa voisine avoir vu son petit ami avec une autre au Macdo.

Il y a des personnes qui ont la mauvaise habitude de ramener leur Kpakpato d’Afrique pour créer la zizanie autour d’elles. C’est le cas d’une fille Ivoirienne vivant à Casablanca au Maroc qui a été chassée de l’appartement par ses compatriotes pour mettre sa bouche dans les problèmes des autres.

Elle était toujours au courant des infidélités des autres et même du montant des westerns en provenance d’Europe et d’ailleurs. La Kpakpato d’Abobo, savait même qu’en forêt qui faisait quoi avec x ou, qui n’avait pas encore payé la totalité du Boza.

Malgré les conseils de ses amies de l’appartement, elle ne faisait pas preuve de retenue et faisait même le Kpakpato sur leur bailleur. L’autre jour, elle a expliqué aux autres tous les gémissements de leur voisine avec son petit ami Camerounais. Elle savait toujours combien ses copines gagnaient par jour en faisant les tresses à la Médina. Aux dernières nouvelles, elle serait du côté de Marrakech.